Au Festival d'Angoulême, il existe deux sortes de stands, ceux montés par les éditeurs eux-mêmes et ceux fournis clé en main par l'organisation.
Akileos n'ayant pas encore dans ses relations un architecte de grand talent, nous optons chaque année, par défaut donc, pour la seconde solution, ce qui n'est pas sans poser quelques menus problèmes.
En effet, pour ceux qui ne se sont jamais rendu au FIBD, il faut savoir que les auteurs doivent alors prendre place sur une chaise dont l'assise est à 30 cm du sol et se retrouvent donc avec la table au niveau du menton ou presque. Les personnes qui ont pensé la chose doivent sans doute être très courtes sur patte et avoir un buste tout en longueur...
Pour parer à cet inconvénient et ainsi se retrouver plus à l'aise, tant face à ses interlocuteurs que face à l'album à dédicacer, il existe plusieurs solutions...
...replier une jambe et s'asseoir sur sa chaussure. Gain : 15 cm.
...prendre un carton rempli d'albums ou un pack d'albums. Gain : 20 à 25 cm.
...ou encore, empiler les chaises. Gain : variable.
On peut certes en rire, mais avouez qu'on a connu mieux.
Mais ça n'est pas tout.
En effet, la grande tablée sur laquelle les auteurs dédicacent est composée d'une association de petite table pour une personne, et donc d'un succession de pieds... de table. De ce fait, à moins d'envisager un stand de 25 m de long (ce qui représenterait alors un budget de location élyséen), il est très compliqué d'offrir à une douzaine d'auteurs de dédicacer et promouvoir leur travail en même temps. A moins d'ajouter au handicap de la chaise, celui du pied de table. Ce qui donne ceci...
Heureusement, nous avons la chance et le plaisir d'avoir des artistes qui, en plus d'avoir du talent, savent s'adapter à toutes les situations.
C'est d'ailleurs l'occasion pour nous de les remercier une fois encore pour leur disponibilité et leur gentillesse sans égale.
Grâce leurs soit rendue et maudits soient les concepteurs de stands !
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